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NOUS SOMMES DES MILLIONS!

C'est une célébration joyeuse et colorée... Mais la Gay Pride en Pologne est aussi teintée de peur de ce que l'avenir réserve aux droits de la communauté LGBT.

Près de 20.000 personnes, selon l'AFP, en grande majorité des jeunes, ont participé à la marche dans les rues de Varsovie ce samedi après-midi.

Le conseil de l'Europe classe la Pologne en dernière position de l'Union européenne en matière de droits des minorités sexuelles. Un rapport récent estime que les principaux responsables politiques du pays ont aggravé la situation ces dernières années avec les zones anti-LGBT

Le président Andrzej Duda assimile ce qu'il appelle l'idéologie LGBT au communisme... Il ne les considère d'ailleurs pas comme des personnes. Selon son parti au pouvoir depuis 2015, les homosexuels constituent une menace pour la famille traditionnelle.

Pendant ce temps, des dizaines de communautés locales adoptaient des résolutions contre « l'idéologie LGBT » dans ce qui a été décrit comme une tentative de protéger la famille traditionnelle.

Fortement dénoncées par les responsables de l'UE - qui menacent de couper les aides européennes- une poignée d'entre elles ont depuis été abrogées... "

Source euronews.com 19/06/2021 ►Suite de l'article complet.

KULTUR SAPHIK

"La victoire de la foi", portrait de quelques saintes lesbiennes ? Une peinture spectaculaire, une composition magique ouverte à deux lectures : une lesbienne et religieuse... et vous savez sûrement quelle est la dominante !

Le tableau représente Santas Perpetua et Felicitas, deux amies qui vivaient en Afrique du Nord, qui ont été emprisonnées et assassinées pour leur foi au Christ au troisième siècle. Mais les études féministes les considèrent comme l'une des premières amours entre femmes de l'histoire de la foi chrétienne, les «patronnes des couples de même sexe».

Dans une publications de recherche historique, cette image est cataloguée comme une pièce de la fin de la période érotique victorienne camouflée sous un thème religieux , d'autant plus que dans ce contexte historique, il y avait une grande fascination pour le lesbianisme.

L'artiste, St Georges Hare est assez méconnu, on sait peu de choses sur lui et son œuvre picturale. On sait qu'il est né en Irlande en 1890 qui a vécu et travaillé en Angleterre, s'est formé à la South Kensington School of Art et a développé son art dans le domaine du portrait... Une autre de ses spécialités était le semi-nu sur des sujets religieux ou allégoriques.

Les femmes enchaînées étaient une sorte de fétichisme. "La victoire de la foi" relèverait de sa spécialité puisqu'elle montre des femmes nues et enchaînées. Cette œuvre a été donnée à la National Gallery of Victoria en 1905, en raison de sa sensualité elle a été cachée pendant de nombreuses années, bien que l'Église ait toujours déclaré que les nus ne sont que l'emblème d'être des martyrs qui se sont dépouillés de tout.

Dans une publications de recherche historique, cette image est cataloguée comme une pièce de la fin de la période érotique victorienne camouflée sous un thème religieux , d'autant plus que dans ce contexte historique, il y avait une grande fascination pour le lesbianisme.

Perpetua a été la première femme de l'histoire chrétienne à écrire un journal intitulé "La Passion de sainte Perpétue, sainte Félicité et ses compagnes", un document très précieux pour les historiens pour retracer la société, la politique et la vie en général à l'époque où les événements de la vie de ces deux saints se sont déroulés.

Ce journal était très populaire dans la société du siècle car on ressentait une véritable vénération pour ces deux amies qui se sont battues jusqu'au bout pour leur foi...

La différence raciale vient du fait que Felicitas était une esclave, et Perpetua sa maîtresse, noble de naissance, instruite, riche, qui est censée être mariée bien que dans son journal elle ne fasse aucune mention de son mari.

St George Hare a peint cette version avec une teinte extrêmement érotique en l'an 1890, évidemment pour l'époque c'était assez audacieux, puisqu'elles apparaissent endormies à terre, complètement nues, l'une sur l'autre, attachées et avec des visages pleins de paix, malgrè leur sacrifice...

Elles font partie de la liste LGTB des saint(e)s homosexuel(le)s qui ont surmonté toutes les vicissitudes par amour.

Une œuvre religieuse et/ou érotique peut être une pièce merveilleuse et inspirante avec des caractéristiques plastiques irremplaçables, qu'en pensez-vous ?

Source mirales.es 04/06/2021 ►Suite de l'article complet.