
SAPPHO de MYTILENE...R.I.P Angelique Ionatos
Pendant un demi-siècle, la chanteuse a mis en musique la poésie grecque contemporaine. À ses accents de tragédienne, elle mêlait les engagements de son temps. Elle est morte mercredi 7 juillet à 67 ans.
Angélique Ionatos vivait aux Lilas, en lisière de Paris, où elle s’est éteinte, mercredi 7 juillet, à 67 ans. Elle habitait non loin du Triton, salle dont elle était la marraine et où elle chanta souvent. Son directeur, Jean-Pierre Vivante, fut le premier à annoncer, sur les réseaux, la disparition de « l’immense artiste, l’incroyable chanteuse, guitariste, musicienne, compositrice, la femme libre, lumineuse, drôle et grave ». Beaucoup de qualités sont énoncées... Et sont aussi suggérés les contrastes – la douceur et la colère, le lyrique et le tragique, la clarté et les ténèbres – qui peignaient d’un clair-obscur les mots des poètes mis en musique tout au long de sa carrière étirée sur un demi-siècle...