Corinne Touzet :“Il faut pouvoir gérer un animal sinon il ne faut pas adopter”

     Cette véritable femme d'honneur n'a jamais hésité à prendre position contre l'abandon ou la fourrure. Elle nous explique pourquoi...

    France Dimanche : À quand remonte votre amour pour les animaux ?

    Corinne Touzet : C'est très simple, je suis née dans une maison avec trois chiens. Après j'ai eu un chien, puis deux, pareil pour les chats. Je ne peux pas vivre sans eux. Quand il n'y a pas de bêtes dans une maison, c'est très étrange pour moi.

    FD : Pourquoi avez-vous décidé d'aller plus loin en vous engageant aux côtés des associations ?

    CT : Je ne supporte pas que l'on fasse souffrir des animaux, car ils n'ont pas la parole. Des histoires dramatiques, j'en connais des centaines, je ne les supporte pas.

    La seule chose que je peux faire, c'est aider, grâce à mon image. Je me suis engagée auprès de Brigitte Bardot, la SPA et l'association de Stéphane Lamart pour alerter contre les abandons et appeler à adopter dans les refuges. Je demande aux gens de prendre en considération qu'un animal mange, tombe malade, coûte de l'argent, perd ses poils, il faut pouvoir le gérer, sinon il ne faut pas adopter.

   - “Je ne supporte pas que l'on fasse souffrir des bêtes, car elles n'ont pas la parole.”

    FD : Par le passé, vous vous êtes positionnée contre la fourrure et le trafic de peaux de bête dans le monde de la mode. Aujourd'hui, c'est vers Mayotte que vous souhaitez qu'on regarde…

    CT : Oui, là-bas le préfet a autorisé les gendarmes à tirer sur les chiens errants. Je trouve cela inhumain et je me tiens aux côtés de l'association de Stéphane Lamart qui s'y oppose. Que fait-on du délai de huit jours qui permet à une famille de réclamer son animal ? Ils sont peut-être trop nombreux, mais je vous en supplie, endormez-les, ce n'est pas une boucherie...

     Source francedimanche.fr 13/07/2022 ► Suite de l'article...

    POUR INFO : Quelle sanction pour abandon d'animaux ?. L'abandon d'un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende !

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