POTINS LESBIENS
La directrice du tournoi de Roland-Garros était entendue mardi par la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne après avoir porté plainte contre son épouse Marie-Bénédicte Hurel
Amélie Mauresmo se dit victime de harcèlement de la part de son épouse avec laquelle elle est en plein divorce. L'ancienne gloire du tennis tricolore a engagé une procédure pénale. Le parquet a requis dix mois de prison avec sursis contre la prévenue jugée ce mardi 23 janvier à Bayonne...
Amélie Mauresmo a-t-elle été victime de harcèlement ? L'ancienne numéro 1 mondiale du tennis féminin s'est constituée partie civile lors du procès qui s'est déroulé à huis clos le mardi 23 janvier devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Bayonne.
À la barre des prévenus, Marie-Bénédicte Hurel (60 ans), son épouse avec laquelle elle est actuellement en pleine procédure de divorce, et contre laquelle elle a porté plainte. Après plus de trois heures d'audience, le jugement a été mis en délibéré.
Amélie Mauresmo, 44 ans, est arrivée discrètement, par une porte dérobée, dans la salle d'audience du palais de justice de Bayonne en début de soirée.
Son avocate Me Laurie Delpont a demandé le huis clos "en raison des faits qui relèvent de la sphère privée et de la personnalité publique d'Amélie Mauresmo".
Le tribunal présidé par la juge Emmanuelle Adoul a donc ordonné l'évacuation de la salle. Question de sérénité des débats.
En couple, avec deux enfants, dans une maison d'Anglet depuis avril 2014 et mariée depuis juillet 2021, l'actuelle directrice du tournoi de Roland-Garros, a pris l'initiative de divorcer l'an dernier.
Humiliations, chantage et insultes - Depuis, elle "vit un enfer" dit-elle. Humiliations, chantage, insultes, rythment son quotidien, y compris par SMS. Au point parfois d'aller se réfugier chez sa nouvelle compagne, une surfeuse de Biarritz.
Selon la défense de l'ancienne gloire du tennis tricolore, la prévenue tenait des propos dénigrants et insultants. De quoi caractériser le harcèlement moral.
Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours lui a d'ailleurs été prescrite. Marie-Bénédicte Hurel a été placée en garde à vue au commissariat de Biarritz en septembre dernier. Dix mois de prison avec susis requis.
Les faits sont contestés farouchement par la prévenue, âgée de 60 ans, et ses deux avocats Thierry Sagardoytho et Marie-Thérèse Hounieu. Selon Me Thierry Sagardoytho, " les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien".
Quant aux insultes verbales : "personne n'a entendu de tels propos". L'avocat de Pau va même plus loin en dénonçant une "instrumentalisation d'une plainte artificielle dans la perspective du divorce".
La relaxe est donc plaidée par la défense. Le procureur de la République Jean-Claude Belot a requis dix mois de prison avec sursis à l'encontre de Marie-Bénédicte Hurel. Le jugement sera prononcé le 13 février prochain, la veille de la Saint-Valentin.
"Le parquet a requis dix mois de prison avec sursis contre Marie-Bénédicte Hurel. Le jugement a finalement été mis en délibéré après trois heures d’audience. Il sera prononcé le 13 février prochain.
En cette période difficile, la directrice du tournoi de Roland-Garros trouverait refuge chez sa nouvelle compagne, une surfeuse installée à Biarritz. Avec ses deux enfants, Aaron et Ayla (nés en 2015 et 2017 de sa relation avec une certaine Pascale), Amélie Mauresmo vit dans une maison à Anglet."
Source ►francebleu.fr /parismatch - 24/01/2024
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