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LezPresse

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Le voyage d’une héroîne de la vie réelle

   Shadi Amin, fondatrice de 6Rang, la plus grande organisation LGBTQ + d’Iran, est devenue l’une des militantes lesbiennes iraniennes les plus en vue.

   À l’âge tendre de 19 ans, avec un faux passeport en poche, Shadi Amin a entrepris le voyage le plus ardu et le plus important de sa vie. Voyageant hors d’Iran, elle a traversé péniblement le Pakistan et la Turquie, continuant à travers l’Europe jusqu’à ce qu’elle atteigne l’Allemagne, où son avenir en tant que militante LGBTQ + primée l’attendait...
   Aujourd’hui, Amin est membre fondateur de 6Rang, The Iranian Lesbian and Transgender Network – la plus grande organisation LGBTQ + en Iran. De retour en Iran, Amin était « une étudiante très politique », a-t-elle déclaré à GO au téléphone. « Enfant, j’ai vécu la révolution en Iran, j’étais contre le gouvernement... »
  La présentation plus masculine d’Amin signifiait qu’elle pouvait passer inaperçue dans les rues la nuit, participant à des manifestations contre l’ayatollah Khomeiny (le « premier guide suprême de l’Iran », qui a dirigé son gouvernement farouchement anti-occidental de 1979 jusqu’à sa mort en 1989). « Jusqu’au dernier jour où j’ai vécu en Iran, j’ai refusé de porter un hijab et je ressemblais aux autres garçons de la rue. »

  En tant qu’adolescente iranienne, Amin n’avait aucune représentation du « lesbianisme » pour l’aider à se comprendre. De même, sa famille ne la soupçonnait pas d’être une femme queer parce qu’ils n’avaient pas d’exemples ou d’expériences queer dans leur culture. (...) En raison de cette confusion et de cette honte, la relation d’Amin avec sa petite amie de l’époque, Mana, devait rester secrète. « Elle était si belle », se souvient Amin. Mais Amin n’aurait probablement pas eu l’occasion d’être l’activiste qu’elle est maintenant si elle avait été révélée en Iran avant son évasion.

   Ainsi, son invisibilité lesbienne a agi comme un bouclier, permettant à l’une des activistes lesbiennes iraniennes (qui sera bientôt) la plus en vue de quitter son pays sans être révélée comme LGBT. Amin a décidé de rester dans le placard quand elle est arrivée en Allemagne. De tous ces kilomètres, elle ressentait la pression de rendre sa famille fière. « Mes parents avaient souffert à cause de mes activités politiques et je ne voulais pas qu’ils souffrent aussi à cause de ma maladie », dit-elle. Ainsi, elle a épousé un homme qu’elle décrit jovialement comme « l’homme le moins sexuel du monde ». Son mari est devenu plus un collègue, un frère avec qui elle s’amusait et jouait au football. « Et pendant ces cinq années de mariage, je n’ai pas pensé à ma vie passée, à ma petite amie, tout a été supprimé de mon esprit », dit Amin.

  Jusqu’à un après-midi de 1995, alors qu’Amin vivait sa vie conjugale non sexuelle à Francfort, lorsque le téléphone a sonné. C’était Mana, appelant de Turquie. Elle avait réussi à sortir d’Iran et avait obtenu le contact d’Amin de son cousin. « Dès que j’ai entendu sa voix, c’était comme ouvrir à nouveau la porte à mon passé, à tous mes sentiments et j’ai réalisé à quel point mon existence réelle me manque... qui je suis vraiment. Amin a couru à la bibliothèque des femmes de l’université locale et a commencé à lire tout ce qu’elle pouvait sur le genre et l’orientation sexuelle. « J’ai commencé à m’en occuper », dit-elle d’un ton neutre. À un moment donné au cours de notre entretien, Amin s’excuse pour son anglais, ce à quoi je la rassure qu’elle parle avec le cœur, ce qui se traduit dans n’importe quelle langue. Plus tard cette année-là, Amin s’est rendue à la 4e Conférence mondiale sur les femmes, à Pékin, où des lesbiennes du monde entier se sont réunies – dans ce qui a été qualifié de plus grande campagne de visibilité lesbienne de l’histoire – pour manifester et exiger les pleins droits sexuels pour toutes les femmes. Ce fut un véritable moment clé pour Amin; « C’est ce que je suis », pensa-t-elle en voyant son peuple se lever et réclamer sa place. « C’est a vie. »

Peu de temps après, le divorce d’Amin d’avec « l’un des meilleurs hommes iraniens que j’ai jamais rencontrés » a été finalisé. De retour à sortir avec des femmes et bientôt à vivre avec son partenaire, Amin a officiellement fait son coming out en 1997 (deux semaines avant Ellen Degeneres, note-t-elle en souriant).

Amin s’est fait connaître du public en donnant la première conférence sur les relations homosexuelles d’un point de vue iranien à Berlin en 1997. Elle a également traduit le premier et unique texte persan sur l’existence lesbienne, Ghodrat va Lezzat (Pouvoir et joie), un livre d’essais d’Adrienne Rich et Audre Lorde. « J’étais vraiment connue dans toute la communauté iranienne comme lesbienne, je n’avais plus rien à cacher », a-t-elle déclaré. Et Amin a saisi, et saisit toujours, toutes les occasions qui lui ont été offertes. « Quand une chaîne d’information m’appelle pour me demander si je peux venir au studio pour une interview, j’y vais, peu importe ce que je fais. Je ne veux manquer aucune occasion de parler à des millions de personnes en Iran.

Se tournant vers sa communauté militante pour trouver du réconfort, dont la plupart étaient des féministes hétérosexuelles, Amin s’est fait dire que la presse écrit tout le temps des choses négatives sur tout le monde et qu’elle devrait l’ignorer. Cette réponse lui a fait prendre conscience des intersections distinctes de la discrimination à laquelle sont confrontées les lesbiennes. « Cela m’a fait réaliser qu’ils ne peuvent pas me comprendre, personne ne me comprend dans ces situations, en tant que lesbienne. Seules les personnes qui ont souffert à cause de la discrimination fondée sur leur identité de genre ou leur orientation sexuelle peuvent me comprendre. »

Dans le plus pur style Shadi Amin, elle a appelé 20 Iraniens queer de divers pays de l’UE (France, Allemagne, Danemark, Autriche, Belgique), de Turquie et d’Iran aussi. Ils sont tous venus à Francfort pour une réunion de trois jours au cours de laquelle ils ont discuté de la nécessité d’un réseau capable de résister à ce type d’attaque. De cette rencontre est né 6Rang, le Réseau lesbien et transgenre iranien (la plus grande organisation iranienne LGBTQ+ au monde). Avec une gamme d’activités, allant de la pétition au gouvernement, à la rédaction de rapports, en passant par le fait d’être très actif sur les médias sociaux et de travailler avec les jeunes, l’organisation est une bouée de sauvetage pour les personnes queer en Iran, dans la diaspora et dans la région en général. Ils ont plus de 2500 personnes dans leur communauté WhatsApp, la plupart d’entre eux entre 13-25 ans. « Les jeunes viennent nous voir pour obtenir des conseils juridiques et un soutien psychologique, et nous offrons un soutien quotidien, huit heures par jour, nous organisons des séances avec des psychologues et des conseillers juridiques. » Dès le début, l’organisation a clairement indiqué qu’elle ne voulait pas seulement travailler en ligne ou strictement pour faire sortir les personnes queer du pays. Ce que 6Rang aspire à créer, c’est « un changement de culture en Iran », dit Amin. « Nous voulons faire changer d’avis la famille sur les questions LGBTI+. »
C’est pourquoi Amin peut souvent être trouvée sur VOA Farsi, MBC Perse et à l’ONU, avec ses idées en streaming dans les salons à travers le pays et la diaspora. Tout ce que 6Rang publie est publié en kurde, turc, arabe et farsi. « Les familles ont vraiment besoin d’entendre toutes ces explications dans leur propre langue pour mieux les connaître, pour se sentir plus proches des problèmes », dit Amin.

6Rang travaille sans relâche pour et avec la communauté LGBTQ + d’Iran, et défend toujours les droits et la vie des lesbiennes et des transgenres en particulier. Tout au long de cette période immensément tumultueuse en Iran, 6Rang continue de se concentrer sur deux militantes lesbiennes iraniennes condamnées à mort. Ils ont mobilisé une énorme attention internationale sur le sort des femmes qui sont incarcérées à la prison centrale d’Orumiyeh en ce moment même.

Pendant quatre mois, 6Rang n’a reçu aucune mise à jour de l’Iran « en raison du verrouillage d’Internet », a déclaré Amin à GO. Puis, le 16 janvier, l’organisation a annoncé que l’aété accepté par les deux militants LGBTQ+. 6rang a attribué à l’élan international de soutien et d’indignation, ainsi qu’aux campagnes, le succès de la pression sur les autorités iraniennes pour qu’elles abandonnent les condamnations à mort. « Nous sommes ravis de voir le succès de nos campagnes et l’acceptation de l’appel », écrit Amin, mais nous devons travailler encore plus dur pour assurer [...] Sareh et Elham sont libérées », dit Amin. Les vraies paroles d’une militante qui continue de donner sa vie pour faire de son pays, et de ce monde, un endroit plus juste et plus libre pour nous tous.
Source gomag.com -19/01/2023 - (Article complet sur le site) 
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Happy Birthday Holland Taylor !

  Ahhh Donnez-nous une petite amie comme Sarah Paulson (photo à g.), avec cet humour fantastique, ce grand talent, cet art et ces merveilleuses déclarations d’amour qu'elle  fait à sa petite amie, de 35 ans son aînée, Holland Taylor.

   C'est la manière publique dont cette année (comme chaque année), Sarah fête l’anniversaire de sa bien-aimée:..
 - "Que dire...Vous êtes assise au comptoir à moins de 15 pieds de moi, sirotant votre café au chocolat comme d’habitude. Je suis plus heureuse de cette façon... Lorsque nous parlons de ce que signifie vivre, de ce qu’est cette expérience humaine, nous nous retrouvons toujours quelque part où vous n’êtes pas exactement sûre d’y avoir suffisamment contribué...

- "Je peux énumérer toutes les façons dont vous êtes importante, les façons dont vous avez contribué à la vie de ceux qui vous entourent, ainsi que du monde en général (ANN, par exemple) Mais je peux en parler une partie avec acuité... Car vous êtes la plus importante pour moi."

- "Vous m’avez changée. Partager ma vie avec vous a donné un sens à tout le reste. Joyeux anniversaire à vous, Holland V. Taylor. Je veux juste vous remercier. Merci de m’aimer. Je ne serai plus jamais la même."

Holland Taylor qui a joué la mère de l’inoubliable Helena Peabody de The L Word, a fait son coming out public à l’âge de 72 ans en 2015. Dans une interview avec Death, Sex & Money a déclaré que leur partenaire était une femme: « C’est la chose la plus extraordinaire et la plus merveilleuse qui me soit jamais arrivée dans la vie.

Sarah en a également précisé, dans une interview sur Harper’s Bazaar, pour la différence d’âge de plus de trois décennies entre les deux partenaires - "Nous avons une façon de penser très âgiste qui nous a fait croire que vieillir signifie que nous ne pouvons plus ressentir de désir pour les autres.

- "Je suis consciente que mes choix concernant les partenaires romantiques ont été non conventionnels. Mais si l’un d’entre eux devait être basé sur ce que l’on attend de moi, à la fin, j’aurais l’impression de porter une camisole de force et je ne suis pas disposée à le faire. La seule chose que je peux dire à ce sujet, c’est que je suis très amoureuse, et il se trouve qu’en ce moment, la personne dont je suis amoureuse est Holland Taylor."

Pour info,  Sarah Paulson a déjà eu une relation de 5 ans avec l’actrice, également assez âgée, Cherry Jones..."

Source mirales.es -14/01/2023
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Hoshi_3.jpg CYBER LESBOPHOBIE !

   "Sur Instagram, la chanteuse ouvertement lesbienne a exprimé son désarroi face au peu de moyens de la justice contre le cyberharcèlement dont elle est la cible depuis des mois.

   Les quelques messages qu’Hoshi a publié jeudi 12 janvier sur son compte Instagram sont immondes. La chanteuse a réagi par un long post à ces attaques d’une rare violence lesbophobe et sexiste...
Depuis le début de sa carrière, et surtout depuis qu’elle a embrassé sur scène, lors de la Saint-Valentin en 2020, sa compagne Gia (photo 2) lors de la 35e cérémonie des Victoires de la musique, la chanteuse Hoshi est régulièrement la cible de cyberharcèlement... "(Source komotid.fr)

Hoshi-Gia_1.jpg
"Jeudi 12 janvier, Hoshi a poussé un véritable cri de souffrance sur son compte Twitter. La chanteuse, qui a annoncé en octobre dernier que son enfant aurait "deux mamans", a partagé les innombrables messages homophobes reçus sur les réseaux sociaux et appelé le gouvernement à l'aide.

Un engagement de tous les jours qui a malheureusement un prix. Depuis de nombreuses années, Hoshi est l'une des voix les plus publiques en faveur des droits des personnes homosexuelles. Malheureusement même à notre époque, prendre la parole publiquement sur de tels sujets expose à de violentes réactions.
Il y a un peu plus de 2 ans déjà, la chanteuse de 26 ans avait porté plainte après avoir reçu de nombreuses insultes à caractère homophobe. "Là, en l'occurrence, c'était du cyber-harcèlement, mais ils ont essayé de trouver mon adresse pour me frapper [...]

Ça a été super loin. En fait, ça m'a fait mal au cœur pour tous ces jeunes qui ne peuvent pas se défendre aujourd'hui face à ça" révélait-elle à Mouloud Achour, peu de temps après avoir remporté une Victoire de la musique. Mais les choses ne se sont pas arrangées pour l'artiste, bien au contraire.

"Je ne suis jamais ressortie seule dans la rue depuis"
Quelques mois après avoir fièrement annoncé en réponse à des propos de Vladimir Poutine que son futur enfant aurait "deux mamans", Hoshi a brisé le silence sur Twitter. La chanteuse a dévoilé de nombreux messages absolument ignobles envoyés par des internautes sur les réseaux sociaux.

Une campagne qui a coûté cher à la jeune femme, aussi bien psychologiquement que physiquement : "J'en ai reçu des milliers. Ça m'a empêchée de vivre pleinement depuis 3 ans. J'ai vécu un enfer psychologique et physique : 28 jours d'ITT. J'ai eu peur à chaque fois que je suis montée sur scène, peur de me faire agresser, je ne suis jamais ressortie seule dans la rue depuis, j'ai perdu 10 kilos" explique-t-elle.
Désespérée face à la situation juridique à la suite sa plainte (une seule personne risque aujourd'hui une condamnation), Hoshi appelle aujourd'hui le gouvernement à l'aide : "Sauvez-nous tant qu'il est encore temps, n'attendez pas que ça finisse mal avant de vous intéresser aux dossiers..."
Source voici.fr -12/01/2023
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MargueriteStern-Dora Moutot_0.jpgFEMMES, FEMMES, FEMMES

Marguerite Stern - Dora Moutot (photo): "Le transgenrisme est un cheval de Troie masculiniste s’apparentant à une religion".

Les deux féministes lancent Femelliste, un mouvement visant à réaffirmer qu’ "être une femme est une réalité biologique".

Entretien* - L’une a créé les collages féminicides, l’autre le compte Instagram Tasjoui prônant la jouissance féminine. Jadis encensées à gauche, Marguerite Stern et Dora Moutot sont devenues clivantes en raison de leur position critique à l’égard de l’activisme trans et de son intégration au sein des luttes féministes.

Depuis plusieurs mois, elles songeaient à donner une forme nouvelle à leur militantisme. Comment se départir des 280 caractères qu’impose le réseau social à l’oiseau bleu, et de la "censure" qu’elles ont régulièrement dénoncée ? En juin dernier, Marguerite Stern évoquait pour L’Express le blocage de son compte Twitter après avoir dit que "les femmes les plus oppressées sont désormais des hommes".

Après mûre réflexion, les deux féministes ont choisi la forme d’un mouvement, Femelliste, et d'un manifeste en 14 points, dont la ligne repose sur le constat suivant : "Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien soumis à l’idéologie transgenre où les femmes ne semblent plus être le sujet central du féminisme." Parmi les premiers signataires, des personnalités telles que la pédopsychiatre Caroline Eliacheff, le journaliste Brice Couturier ou encore le philosophe Vincent Cespedes. Entretien.
Votre plateforme s’intitule Femelliste. Doit-on y voir vos adieux au féminisme ?
Marguerite Stern : Au contraire ! En nous revendiquant "femellistes", nous prônons un féminisme différent de celui aujourd’hui hégémonique qui postule qu’être une femme serait un ressenti et non une réalité biologique. Dora a été la première à utiliser ce terme. Dans un premier temps, j’étais réticente à l’idée d’abandonner à d’autres la notion de féminisme car le combat que nous menons est aussi une guerre des mots. Mais notre société en est arrivée à un stade tel qu’aujourd’hui, les universitaires, les médias, les personnalités politiques et même les institutions ne savent plus définir ce qu’est une femme, et préfèrent parler de "personnes à vulve". J’ai un jour lu dans le journal Le Monde une interview de la philosophe Camille Froidevaux-Metterie dans laquelle elle dressait sur plusieurs lignes une définition de la femme en utilisant des mots compliqués et des concepts grandiloquents… Je n’ai rien compris [rires]. Définir une femme ne devrait pas être un tel casse-tête.
Dora Moutot : Nous nous sommes aussi rendu compte qu’en l’espace de quelques années, la "femellité" - c’est-à-dire l’idée que les femmes sont des femelles au sens biologique du terme - est devenue un tabou voire une insulte pour certaines femmes et féministes ! Il s’agit d’un net retour en arrière : le corps des femmes est de nouveau perçu comme une entrave. Or, les oppressions (violences, discriminations, inégalités) que les femmes peuvent subir sont d’abord liées à leur biologie. Le nier est un non-sens lorsque l’on prétend défendre leurs droits et leurs intérêts.
En ramenant la femme à un être avant tout défini par son corps, la notion de "femellité" peut pourtant sembler réductrice voire essentialisante…
D. M. : "Femelle" ne désigne rien d’autre que le fait d’avoir un système reproductif féminin, ou encore des chromosomes différents de ceux des hommes. Par exemple, si une femme est en bonne santé, elle aura a priori la capacité d’avoir des enfants. Mais cela ne signifie pas qu’elle doit en avoir ! J’y vois au contraire un terme libérateur pour les femmes. Le terme "femelliste" a d’ailleurs été utilisé avant nous par la psychologue Nicole Roelens. Même le philosophe Raphaël Enthoven décrit un groupe "femelliste" dans son roman d’anticipation Krasnaïa. D’ailleurs, nous ne sommes pas les premières féministes à l’employer : c’est la féministe anglaise Posie Parker qui a popularisé le terme "femalist" dans le monde anglo-saxon.
M. S. : Dans notre manifeste, nous expliquons que la femme est un être de nature et de culture, avec des traits de personnalité propres à chacune. Simplement, le corps est la seule chose qui permet de définir ce qu’est une femme. Votre question est légitime, mais elle est révélatrice du fait que rappeler cette réalité est aujourd’hui un problème. Ça n’est pas notre condition biologique qu’il faut combattre, mais les stéréotypes qui y ont été accolés. Ce terme vise justement à amener les individus à se demander pourquoi nous ne nous accordons plus sur la notion de "femme". Nous ne voulons pas convaincre tout le monde de nos idées, mais engager une discussion. Et ce terme porte le débat en lui-même.
“Nous défendons des valeurs républicaines, à commencer par la laïcité”
Historiquement, la définition de ce qu’est une femme a-t-elle jamais fait consensus ? Pourquoi identifiez-vous un tournant aujourd’hui ?
D. M. : Il y a encore quelques années, la notion de "sexe féminin" n’était pas remise en question. Les désaccords qui pouvaient exister ne portaient pas sur la réalité physiologique, mais sur des questions culturelles, comme de savoir si une "femme" devait porter une jupe ou avoir des enfants. Depuis 2016, la loi française énonce que tout homme qui démontre qu’il se genre au féminin peut devenir une femme sur ses papiers…
M. S. : Non seulement il y avait un socle commun, mais la base du féminisme était de combattre les stéréotypes de genre. Aujourd’hui, ils ne font même plus débat ! Les militants trans ont signé le retour en grâce de ces stéréotypes, en postulant qu’il suffirait de porter des talons et mettre du vernis pour être une femme. Ça n’est rien de moins qu’un retour en arrière emballé dans un décor progressiste.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
D. M. : Nous vivons une époque où le ressenti compte plus que la réalité. Au point que les militants trans réinterprètent les textes de Simone de Beauvoir et notamment la fameuse phrase "On ne naît pas femme, on le devient" pour asseoir leur idéologie. Or Simone Beauvoir, qui n’a pas eu d’enfants, explique dans ses textes que, dans une certaine mesure, le corps de la femme est plus souffreteux que celui de l’homme. Beaucoup de femmes en sont donc arrivées à considérer leur corps comme une entrave et que, pour être une femme libre, il faudrait s’en débarrasser.
M. S. : Je pense aussi que cela tient au fait que nos sociétés ne cessent de se déconnecter du reste de la biosphère. Cela a commencé 9 000 ans avant J-C quand nous avons compris comment maîtriser la nature avec l’invention de l’agriculture. Puis il y a eu Descartes et sa phrase "Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature". Aujourd'hui, nous assistons à l’émergence du transhumanisme, dont le transactivisme est l’une des émanations. Le progrès technique, s’il est à la base de nos civilisations, n'est pas toujours éthique. Et nos sociétés semblent l’avoir oublié.
Quelles sont les valeurs de Femelliste ?
M. S. : Nous défendons des valeurs républicaines, à commencer par la laïcité. Pour nous, le transgenrisme est un cheval de Troie masculiniste s’apparentant à une religion. A ce titre, et en accord avec les principes édictés par la loi 1905, nous combattons sa pénétration dans les institutions républicaines et dans l’espace public. Que les militants trans vivent leur foi, mais qu’ils ne nous imposent pas de nous désigner comme des "personnes à vulve" ! Sans compter que pour faire société, nous devons nous entendre sur des définitions communes, comme celle de "femme". Le vivre-ensemble et la défense des droits des femmes ne peuvent exister qu’à cette condition. C’est pourquoi cette idéologie doit sortir de nos institutions et de la sphère féministe.
D. M. : Nous prônons aussi un attachement profond à la liberté d’expression, l’esprit critique, et le débat éclairé. C’est pourquoi nous ouvrons les contributions à toutes et tous. N’importe qui pourra proposer des articles à Femelliste, à la condition qu’ils reposent sur un argumentaire et n’appellent pas à la haine ou au harcèlement, notamment des personnes trans. Peut-être que nos idées ne gagneront pas. Mais nous revendiquons le droit pour tous que les décisions qui touchent la vie des femmes, comme par exemple l’inclusion de mâles trans féminins (femmes trans) dans les sports des femmes, soient prises de façon éclairée, après une discussion démocratique et non pas sous la pression d’une poignée de militants.
Vous qualifiez le transgenrisme de "religion". Niez-vous l’existence de la "dysphorie de genre" ?
M. S. : Absolument pas. La dysphorie de genre est un trouble psychiatrique, ce qui n’est pas une insulte. Je n’ai pas honte de dire que je souffre d’un trouble anxieux généralisé et que je suis sous antidépresseurs : problème-solution, maladie-médecin ! Certaines personnes souffrant de dysphorie de genre ont effectivement besoin de transitionner, via un traitement hormonal ou une opération. Mais cela ne peut se faire sans les garde-fous nécessaires. C’est-à-dire en cherchant l’origine de ce trouble : est-il d’origine sociale, s’agit-il d’un trouble du spectre autistique ou d’un stress post-traumatique après des violences sexuelles poussant à renier son propre corps ? Chaque individu est différent. Or soigner sans chercher l’origine, c’est mettre un pansement sur des plaies béantes.
D. M. : L’idéologie trans est une religion qui s’est emparée de la dysphorie de genre, qui est une réalité médicale. La nuance est importante. Des associations sont venues se saisir de cette pathologie psychiatrique pour asseoir la croyance selon laquelle on pourrait naître dans le mauvais corps. Nous sommes ouvertes à la discussion. Mais dans ce cas portons le sujet là où il doit être : c’est-à-dire sur un plan spirituel. L’âme et le corps seraient-ils décorrélés ? Le débat doit avoir lieu.
La critique de l’"idéologie trans" occupe une place majeure dans votre projet. D’aucuns vous opposeraient que ça n’est peut-être pas la plus grande menace pour les droits des femmes… N’êtes-vous pas un peu alarmistes ? D. M. : Nous nous considérons comme des lanceuses d’alerte. Peut-être sommes-nous en avance en France et, de ce point de vue-là, "alarmistes"... Mais regardez comme cette idéologie a gagné du terrain dans d’autres pays tels la Suède, la Finlande, le Canada, ou le Royaume-Uni ! Désormais, les financements de plus en plus d’ONG défendant les droits des femmes sont corrélés à leur politique "trans inclusive". Au Canada, un centre d’accueil pour les femmes a failli fermer car il a perdu ses financements après avoir refusé d’accueillir un homme en jupe...
M. S. : Effectivement, cela peut sembler exagéré. Mais cette idéologie a déjà des conséquences très concrètes sur la vie des femmes. Aujourd’hui, le milieu féministe est complètement gangrené par ces idées. Or, si l’on n’est plus capable de s’accorder sur la définition de ce qu’est une femme, comment pourrait-on faire des statistiques pertinentes sur les violences sexuelles faites aux femmes, compter correctement les féminicides ou encore évaluer les inégalités salariales ? La question trans nous a saisies plus que nous ne nous en sommes saisies, en faisant effraction dans notre militantisme. J’ai créé les collages contre les féminicides. Mais à partir du moment où l’on m’a reproché de ne pas compter les personnes trans, cela est devenu impossible. Quant à Dora, comment pourrait-elle continuer à promouvoir la libération de la parole et la jouissance des femmes lorsqu’on lui reproche de ne pas inclure "les femmes à pénis" ?
Vous dénoncez l’influence des militants trans dans les institutions républicaines, dont les universités. La plupart des enseignements s’intéressant à ces thématiques se trouvent surtout dans les grandes écoles et universités prestigieuses. Ne craignez-vous pas de ne vous adresser qu’à une certaine frange de la population sensibilisée à ces sujets ? D. M. : C’est une question importante. Oui, à l’heure actuelle, ce débat concerne la niche féministe, et n’intéressera pas forcément la mère de famille qui se trouve loin des sphères intellectuelles et parisiennes. Mais parce que les institutions républicaines portent cette idéologie dans de nombreuses institutions partout en France, cela va commencer à toucher de plus en plus d’horizons. Les transitions de genre ne concernent pas que les Parisiens. Lorsque la mère d’un enfant voulant transitionner se posera des questions, elle nous trouvera.
M. S. : C’est effectivement notre grande préoccupation. Mais nous sommes convaincues qu’il ne s’agit plus seulement d’un débat d’idées. A ce titre, cette idéologie est amenée à dépasser les cercles féministes ou parisiens. En Angleterre, la police a refusé d’émettre un signalement correspondant réellement à la physionomie d’un individu ayant montré son pénis à des enfants dans un train sur le quai d’une gare. Il s’agissait évidemment d’un homme, ce que les caméras de surveillance ont confirmé. Il n’a jamais été retrouvé. Et pour cause : il est compliqué de trouver quelqu’un quand on ne sait pas de quel sexe est la personne que l’on recherche. Bien sûr, il ne s’agit absolument pas de dire que les personnes trans sont des criminels. Mais seulement de rappeler que lorsque les institutions nationales cèdent à une idéologie, cela peut avoir des conséquences très concrètes.
On vous fait souvent le reproche d’être de "droite" voire "d’extrême droite"...
D.M. Politiser ce sujet est une erreur, et contribue à enfermer le débat. D’ailleurs, je ne me retrouve dans aucune couleur politique. Nous pensons seulement qu’il est important pour les femmes de prendre conscience des problématiques que soulève le transactivisme. Point barre. Nous devrions plutôt nous demander pourquoi défendre les réalités biologiques est aujourd’hui perçu comme une valeur de droite. Mais si l’extrême droite se montre critique concernant le transactivisme, c’est pour d’autres raisons que nous.
M. S. : Personnellement, je revendique un positionnement de gauche, donc je ne me reconnais absolument pas dans les valeurs d’extrême droite. Mais si nous devions défendre un but commun, comme une loi pour mieux encadrer la question trans, faire alliance avec ne serait pas un problème, et ne signifierait pas pour autant que nous les rejoindrions sur le reste de leurs idées.
Vous proposez également des formations. Ne craignez-vous pas que votre engagement tourne au business ?
M. S. : Non. Nous en sommes arrivées à un stade où nous avons besoin de vivre décemment. Notre engagement nous a coûté nos vies professionnelles. Avant que Télérama n’ait vent de mes positions sur le transactivisme, mes podcasts avaient été encensés dans leurs pages. J’ai continué à en réaliser malgré le harcèlement et les critiques, mais je me rends compte qu’avec les idées que je revendique aujourd’hui, être embauchée dans une société de production de podcasts est inenvisageable. Quant à Dora, elle a perdu de nombreux contrats pour les mêmes raisons.
Ironiquement, personne ne s’offusque du fait que Caroline De Haas propose de telles formations. Or nous nous sommes rendu compte qu’il existe une véritable demande de la part des entreprises et des institutions pour une approche discordante. A travers nos formations et du consulting aux entreprises, nous comptons aborder le féminisme et son articulation avec les valeurs républicaines.
D. M. : Nous n’avons pas honte de revendiquer une "expertise". Nous proposons aussi des webinaires à destination de parents cherchant des réponses face à leurs enfants endoctrinés sur les réseaux sociaux par l’idéologie trans. Il est normal qu’après dix ans d’engagement et d’accumulation de connaissances sur ces sujets, nous demandions à être rémunérées.
Dora Moutot, vous avez été vivement critiquée après votre échange sur France 2 avec Marie Cau, première maire transgenre… Avec le recul, comment analysez-vous cette séquence ? D. M. : Il ne s’agissait pas d’une attaque ad hominem. Léa Salamé ne m’a pas demandé "Qu’est-ce qu’une femme pour vous ?" mais "Marie Cau est-elle une femme selon vous ?" J’étais donc obligée de répondre de la façon dont je l’ai fait, en m’adressant directement à cette dernière. Evidemment, tout le monde y a vu une attaque dirigée contre Marie Cau. Paradoxalement, personne ne s’est offusqué de la démonstration de misogynie sous-jacente que comportait cette séquence. Après l’intervention de l’humoriste Jérémy Ferrari à mon encontre, présent sur le plateau, plusieurs médias ont titré leur article "Jérémy Ferrari a recadré Dora Moutot". Quelques années plus tôt, ces mêmes médias auraient dénoncé l’intervention patriarcale et misogyne de ce dernier !

“Ce que l’idéologie trans promeut n’est ni plus ni moins que des thérapies de conversion”

Vous dénoncez une supposée homophobie woke… Que voulez-vous dire ?
M. S. : Un des gros problèmes du transactivisme est son homophobie latente, en ce qu’il nie l’orientation sexuelle et qualifie de transphobes les lesbiennes qui refusent d’avoir des rapports avec des "femmes à pénis". De nombreuses lesbiennes témoignent régulièrement de pressions de la part d’hommes se disant femmes, qui leur reprochent d’être transphobes car elles ne veulent pas avoir de rapports sexuels avec eux. Sans compter que les rares lieux communautaires qui pouvaient exister, comme les bars lesbiens qui constituaient des espaces sécurisés, sont aujourd’hui investis par ces hommes. LIRE AUSSI >> Origine de l’homme, sexualité, vaccins… Les enseignants face aux contestations des élèves
D. M. : En réalité, ce que l’idéologie trans promeut n’est ni plus ni moins que des thérapies de conversion. En effet, elle pousse des lesbiennes à penser qu’elles se sentiraient mieux en tant qu’homme hétéro, et en disant à des hommes gays "féminins" qu’ils seraient plus heureux en tant que femme. Prenons l’exemple de l’Iran, où l’homosexualité est interdite mais qui encourage dans le même temps les transitions. En 1978, l'ayatollah Khomeini a décrété que toute personne pouvait changer de sexe. Aujourd’hui, le gouvernement iranien finance jusqu’à la moitié du coût des opérations.
Dora Moutot, n’y a-t-il pas un paradoxe à faire de la rationalité l’un des piliers de votre projet tout en vous illustrant avec le naturopathe Thierry Casasnovas, maintes fois épinglé pour ses positions pseudo-scientifiques ?
D. M. : Je me refuse à jeter des noms en pâture pour sauvegarder mon image comme certains le font avec Marguerite et moi, dans une logique d’annulation. Aujourd’hui, la plupart des personnes que je rencontre cachent qu’ils m’ont vue de peur d’être harcelés ensuite. Ça n’est pas ma conception des choses. Je suis allé apprendre à faire de la permaculture chez Thierry Casasnovas, qui est une personne que j’apprécie humainement et qui m’a aidée grâce à ses recettes de jus pour les intestins à une période de ma vie, et je n’ai pas voulu m’en cacher, rien de plus. Fréquenter quelqu’un ne veut pas dire que l’on doit être d’accord avec toutes ses opinions, et encore heureux !
M. S. : Il faut séparer l’idéologie des rapports humains ! Ça n’est pas un secret, je suis très critique concernant l’islam. Il y a quelques années, j’ai pourtant passé trois mois dans la jungle de Calais avec des immigrés soudanais qui croyaient en Allah. Lorsqu’ils ont vu mon tatouage "Marguerite Akbar", ils se sont mis à rire ! On peut côtoyer des personnes avec qui l’on est en désaccord. Généraliser le principe inverse est la promesse d’un appauvrissement intellectuel.
Source lexpress.fr - *Propos recueillis par Alix L'hospital - 09/01/2023

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   De tout coeur avec vous chère Martina...

  - "Ce double coup dur est sérieux mais toujours réparable", a déclaré Navratilova dans un communiqué publié sur le site Web de la Women's Tennis Association (WTA).

  Martina Navratilova, notre lesbienne et légende du tennis, a reçu un diagnostic de deux formes de cancer. L'agent de Navratilova, Mary Greenham, a informé CNN par e-mail aujourd'hui que la légende du tennis avait reçu un diagnostic de cancer de la gorge et du sein de stade un.

Greenham a déclaré que les deux cancers en étaient aux premiers stades avec d'excellents résultats et que Navratilova commencera le traitement ce mois-ci. Elle avait déjà été diagnostiquée avec une forme non invasive de cancer du sein appelée carcinome canalaire in situ, ou CCIS, en février 2010 après une mammographie de routine.

Ces deux cancers en étaient aux premiers stades avec d'excellents résultats et que Navratilova commencera le traitement ce mois-ci. Elle avait déjà été diagnostiquée avec une forme non invasive de cancer du sein appelée carcinome canalaire in situ, ou CCIS, en février 2010 après une mammographie de routine.

Martina Navratilova est largement considérée comme l'une des plus grandes joueuses de tennis de tous les temps. La carrière de tennis de 66 ans s'est déroulée de 1973 à 2006, au cours de laquelle elle a établi un record avec 59 titres du Grand Chelem et neuf championnats en simple à Wimbledon. Au total, elle a remporté 167 titres en simple et 177 titres en double.

"Martina Navratilova a apporté une nouvelle dimension physique au tennis féminin. Accompagné d’une grande agilité au filet, son jeu lui a permis de remporter 18 titres du Grand Chelem en simple. Ses neuf trophées à Wimbledon sont à ce jour le record hommes et femmes confondus (Serena Williams en a remporté sept, Roger Federer huit et Novak Djokovic en est à sept).
En dehors des courts, elle est devenue une ardente défenseur de la cause LGBT. En 2014, elle a épousé sa compagne de longue date Julia Lemigova et elles vivent à Miami avec leurs deux filles..."

 

Source gomag.com/ 02/01/2023

"Mesdames, Passez vos examens !
Une grande partie du corps médical est habitué à négliger la communauté lesbienne... Prenez soin de vous..."

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