
Lesbian témoignage
- "Je dois te dire quelque chose... J'ai récemment découvert que j'avais un herpès."
"C'était un de ces après-midis très chauds du mois Août, mais de toute façon je tremblais. Je me suis assise sous un porche avec la femme que je désirais désespérément, et elle fumait sa cigarette d'une manière qui laissait croire qu'elle le voulait aussi. "
"Nous avions joué avec cette attitude de séduction, en nous souriant aux anges chaque fois que nos regards se croisaient. Tous les signes indiquaient une prochaine relation sexuelle. Mais quelque chose me retenait, quelque chose de désagréable et effrayant qui me gardait de sauter dans son lit avec allégresse."
Je ne pouvais lui mentir et pataugeais dans une légère panique. J"ai fini par lui avouer ce qu'il en était, et combien je détestais qu'à partir de maintenant, notre vie sexuelle serait préfacée par cette conversation précise."
Cette femme appelons-la Mia... me regarda intensément. .. Allait-elle bredouiller quelque chose et s'enfuir ? - J'ai senti passé 10 ans avant qu'elle ne parle. -"Merci de me le dire." "Je suis vraiment désolée pour toi, mais je ne pense pas que cela change quoi que ce soit à mes sentiments ".dit-elle
Je ne pouvais pleurer... Parce que la personne qui a le courage de vous dire avoir un herpès, ou une MST, ne vous dit pas que les symptômes physiques réels ne sont pas le pire.
La partie la plus difficile est la stigmatisation. Ce que les gens pensent : que vous êtes sale ou salope ou contaminée. Je me sentais comme cela chaque fois que je le disais à quelqu'une en pensant que si l' on veut bien dormir avec moi, on évaluerait le risque et si je valais ce risque.
Mia a décidé que je le valais, et je l'aimais assez pour que cela n'arrive pas. Ce ne fut que plus tard que je découvris une toute autre façon de penser et de gérer à ma condition
A partir de là, j'ai eu des crises d'herpès durant environ six mois, et j'ai révélé mon statut MST à quatre femmes. Trois d'entre elles ont très bien réagi et m'on posé de bonnes questions. Elles ont continué à me voir comme une personne entière, et non comme une maladie ambulante. Elles ont pris des décisions éclairées au sujet de leurs choix sexuels.
La quatrième femme appelons-la Allison prétendait qu'elle n'était pas paniquée, mais elle l'était en réalité.... Nous avions eu ensemble quelque chose qu'une personne généreuse aurait pu appeler du sexe, mais, elle ne m'a jamais plus envoyé de texto (...) Je passais des mois détruite par l'isolement et la honte avant de finalement de regarder l'herpès pour ce qu'il est : une maladie de peau mineure avec un stigmate contagieux rattaché.
Je prends un traitement en prévention et quelques précautions alimentaires pour me préserver d'une éruption Je pratique des rapports sexuels protégés (...) mais si je sentais l'apparition de "boutons de fièvre" je m'abstiendrais d'avoir des baisers ou des rapports ou sexuels jusqu'à ce que cela soit passé.
En fin de compte, je mène une vie sexuelle très normale et satisfaisante, parce que je le fais en toute sécurité. Je sais avoir des conversations difficiles, mais importantes avec les gens avec qui je dors. Je suis plus en accord avec ce dont mon corps est fait. Et j'ai développé l'estime de soi à savoir que ma valeur, ma sensualité et mon statut de MST sont des choses totalement différentes.
SITES D'INFOS sur l'herpès labial ou génital : doctissimo.frl -- passeportsante.ne
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